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Le paiement direct n’a pas vraiment réussi
à améliorer l’accès aux soins et l’utilisation
des services. De plus, la majeure partie de la demande de soins (donc
l’utilisation) est induite par les professionnels de santé. Le
paiement direct n’a que peu d’incidence sur l’utilisation abusive
car cela la barrière financière n’existe pas pour les
moins pauvres. En outre, il faut ajouter à ces déboursements,
les coûts d ’opportunité (frais de transport et temps
perdu à ne pas travailler) qui sont supportés par tous le
monde. Les différents niveaux de la pyramide sanitaire (hôpital,
dispensaire de première ligne…) ne coordonnent pas toujours les
tarifs pour « orienter » les consommateurs. Enfin, même
si le sujet reste controversé, il y a beaucoup plus d’études
qui montrent que le paiement direct a réduit l’utilisation des
services que d’étude montrant l’inverse..
Un exemple au Zaïre : réduction
de l’utilisation de 40% sur la période 1987-1991 et de 18%
à 32% de cette baisse seraient dus au coût du service (Haddad
et al. 1995).
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