Rapport final de l'atelier sur la corruption en secteur de l'éducation.

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Alexandrie—Le Forum de la Reforme Arabe de la BA, en coopération avec l'Alliance Egyptienne Amal pour la Transparence et la Lutte contre la Corruption, a organisé le lundi 12 février 2007 un atelier sur la transparence et la lutte contre la corruption et l'échange libre de l'information dans le secteur de l'éducation.

Dr. Yousry El-Gamal, ministre de l'Education et de l'Enseignement, Dr. Hani Helal, ministre de l'Education Supérieure et de la Recherche Scientifique, le Général Adel labib, gouverneur d'Alexandrie et Dr. Hossam Badrawi, président de l'Alliance Egyptienne Amal.

L'atelier, avec ses quatre sessions, a témoigné une forte contribution de la part des représentants du Ministère de l'Education, des directeurs des instituts gouvernementaux et privés, des étudiants, des parents, des organisations de la société civile, des académies, des instituts législatifs et des médias.

Dans le discours d'inauguration, Dr. Ismail Serageldin, directeur de la BA a exposé les réalisations d'autres pays dans la reforme et le développement du secteur de l'éducation.

Durant la première session, les bénéficiaires de la lutte contre la corruption dans le secteur de l'Education ont été invités aux débats, où, ils ont souligné l'importance de la transparence, au niveau individuel autant que social, comme une caractéristique de la société moderne. Hossam Badawi, le président de la session, a insisté sur l'importance du choix d'un leader compétent, dans le processus du développement. Selon lui, l'échec de ce choix constitue le premier pas dans la voie de la corruption.

La deuxième et la troisième session ont mis le point sur les différents cursus scolaires. Durant la deuxième session, présidée par Soliman Aweis, des conférenciers comme Ibrahim El-Moalem et Nadia Gado, ont discutés les questions liées aux livrets scolaires, et Essam Fouda a désigné la corruption comme un symptôme et non une maladie en elle-même. Selon lui, on ne peut pas la combattre en dépit du soutien de l'Etat qui devrait mettre en place une stratégie qui renforce l'efficacité des secteurs gouvernementaux et privés. A titre d'exemple, un système économique est jugé non corrompu quant le taux de croissance s'avère fixe et les revenus sont équitablement repartis.

Durant la troisième session présidée par Said El-Dakak, Farouk Abu Zeid., Mahmoud Khalil, Hisham Attaia, se sont exprimés sur les contenus pédagogiques et scientifiques des programmes. Abou Zeid a présenté une étude importante sur le discours des droits de l'Homme dans les livrets scolaires. L'étude a compris plus de 36 livrets du cycle primaire et 46 du secondaire dans ses multiples options. Il a invité les experts oeuvrant dans les domaines du droit de l'homme, du genre et de minorités, à participer au développement de ces thèmes dans les programmes scolaires. Selon lui, le manque de connaissance des droits de l'homme est une des causes importantes de la corruption.

La quatrième session, présidée par Mohamed Abdel Zaher El-Tayb, a attaqué le problème des leçons particulières, un des défis les plus sérieux en Egypte. Chehab Badran, Mohamed Sakran, Mai Chehab et William Obeid, quant à eux, ils ont discuté les aspects théoriques et pratiques relatifs à ce problème, dont son influence sur le processus de l'éducation en Egypte


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