Inauguration de la Conférence « La Gouvernance des Universités : Elément Clé pour la Réforme de de l'Enseignement Supérieur en Egypte »
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Alexandrie—Dr Ismaïl Serageldin, directeur de la BVA, a inauguré le lundi 26 mars 2007 la conférence « La Gouvernance des Universités : Elément Clé pour la Réforme de de l'Enseignement Supérieur en Egypte » qui se prolongera jusqu'au 28 mars 2007. Dr Hani Hellal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et Dr Hussein Nadir, président de l'Université d'Alexandrie; ont participé à la séance d'ouverture.
Dans son discours d'inauguration, Dr Serageldin a discuté le rôle que jouent les universités aujourd'hui. Selon lui, les universités ne sont pas uniquement des institutions productives. Elles devraient être fondées sur le dialogue, la pensée et l'ouverture d'esprit.
Il a abordé également le sujet de l'autonomie des universités et l'importance d'établir une sorte de contre poids entre la transparence et la censure d'une part et l'indépendance au niveau de la production scientifique d'autre part.
Quant au rôle des universités au futur, il a signalé que le développement scientifique et technologique, ainsi que la révolution au niveau de l'information et de la communication qu'a connue le XXIe siècle, a soulevé plus de défis en face des universités en tant que centres de science et de savoir.
Dr Serageldin a exposé les plus grands défis qu'affronte l'enseignement supérieur dans les pays en voie de développement dont les problèmes administratifs, le déséquilibre entre la prise de décision et l'autonomie de l'enseignement. Il a clôturé son discours par le rôle que doivent jouer les bibliothèques numériques en vue de soutenir celui des universités.
Ensuite, Dr Hassan Nadir, président de l'Université d'Alexandrie, a prononcé son allocution qui a attaqué la contradiction entre les statistiques officielles sur le budget en croissance, consacré aux universités et la dégradation qui s'avère au niveau de la production scientifique et des diplômés.
La séance a été clôturée par le discours de Dr Hani Hellal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui a insisté sur l'importance de trouver des solutions pratiques aux problèmes qui touchent l'enseignement supérieur.
Ce dernier souffre du retard scientifique, du manque de planification stratégique, de l'incapacité d'atteindre l'hauteur des standards internationaux et des limites des ressources financières et technologiques. Dr Hani Hellal a expliqué ce qu'il a appelé « l'Héritage culturel et l'inefficacité de notre enseignement supérieur ». Il a souligné que la réforme ne se limite pas uniquement au système de gouvernance des universités mais elle s'étend pour englober les efforts déployés par le gouvernement, la société civile et les étudiants avec toutes leurs aspirations professionnelles