La BA lance un Site Web et un Catalogue pour célébrer la Naissance du 7e Art à Alexandrie
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Alexandrie—
La Bibliotheca Alexandrina a célébré le mardi 31 juillet 2007 la naissance du 7e art à Alexandrie en rendant hommage aux Alexandrins qui ont joué un rôle important dans le cinéma égyptien.
La festivité a commencé par le vernissage de l'exposition « La Naissance du 7ème Art à Alexandrie », repartie en plusieurs sections. Une des sections rassemble une collection rare de documents et d'affiches qui remontent aux débuts du Cinéma Egyptien. La deuxième section met en exposition les acquisitions du défunt Mohamed Bayoumi offertes par sa soeur Dawlat Bayoumi. Ces acquisitions incluent les timbres qu'il a collectionnés, le casque qu'il portait lors du tournage de ses films, son sac et une collection de poupées qu'il a fabriquées. Or, une autre section consacrée aux artistes alexandrins, comprend plusieurs portraits noir et blanc, et des affiches de films où jouaient des vedettes alexandrins dont Bahiga Hafez, Fatma Rouchdy, Camilia, Kity, Zenat Sedky, Hassan Fayek, Hind Roustom, Nadia El-Gendy, Omar El-Charif, Choukry Sarhan, Chwikar, Madiha Kamel, Mahmoud Abdel Aziz et Mahmoud Morsi.
L'exposition comprend également des grands écrans, dont un tourne en boucle des scènes du film égyptien « Banat El-Liel » de Hind Roustom, et d'autres scènes de l'actrice américaine Rita Hayworth, pour mettre en relief la ressemblance entre les deux vedettes.
Une autre section est tenue sous le thème de « Alexandrie et le Cinéma International », présentant des photos tirées du film «Cléopâtre » et d'autres prises pour les actrices ayant joué le rôle de Cléopâtre dans des différents films.
L'exposition comprend également le projecteur le plus ancien qui appartenait au Cinéma Plaza, les sièges des anciennes salles de spectacle comme Cinéma Odéon, L'Ambassadeur, l'Hambra, le Cosmographe, ainsi que des photos des cinémas Métro, Réo, Odéon, Cosmos et Amir.
Le visiteur saura, lors de son tour, que le premier théâtre musical d'Alexandrie se situait sur la rive de Ras El-Tine, et que le Cinéma Cosmographe a été la première salle de spectacle en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient. L'exposition inclura les documents, les photos et les correspondances d'Ibrahim et Badr Lama et une affiche figurant Amina Rezk et Badr Lama dans le film de « Kais et Layla ».
La section la plus importante de l'exposition est celle de « Studio Misr » qui rassemble les décors du film « Akhenaton », y compris les costumes, les accessoires, les bateaux du soleil, et les esquisses de Chadi Abdel Salam, aussi bien que des équipements comme les appareils photo etlematériel d'éclairage remontant à la fondation du studio.
Le vernissage a été suivi par une célébration animée par Samir Sabri, où le Général Adel Labib, gouverneur d'Alexandrie; Dr Ismaïl Serageldin, directeur de la BA et Nicola Bellomo, représentant de la Commission Européenne au Caire ont donné un discours. Dr Mohamed Awad, directeur du Centre des Recherches Alexandrines et Méditerranéennes, quant à lui, a lancé le Site Web du Cinéma d'Alexandrie qui renferme de larges informations sur l'Histoire du cinéma en Egypte. Ainsi, a été lancé en marge de la festivité, le Catalogue de l'exposition publié en 389 pages en anglais. Il comprend des photos rares pour les acteurs et les réalisateurs qui ont influencé le 7ème Art à Alexandrie.
Sami Helmi, auteur de « Alexandrins dans le Cinéma Egyptien » s'est exprimé sur le contenu de son livre, qu'il compte une tentative de répondre à la question soulevée par Youssef Chahine dans son film « Alexandrie, pourquoi ? ». Il a ajouté que le livre est un voyage à travers l'Histoire d'Alexandrie.
Enfin, la BA a honoré des artistes alexandrins pour leur contribution à la prospérité du Cinéma Egyptien, à savoir : Youssef Chahine, Omar Al-Charif, Chadi Abdel Salam, Mohamed Bayoumi, Togo Mizrahi, Tewfik Saleh, Samir Sabri, Mahmoud Abdel Aziz, Mahmoud Qabil, Hend Roustom, Asmaa El-Bakri et les Frères Behna.
En marge de la célébration, ont été tenues trois courtes séances : « les œuvres non achevées de Chadi Abdel Salam : Akhenaton, EL Hisn, EL Dandarawiyya" »; « Quel est l'avenir de la production de film à l'Alexandrie et du studio Iskandiriyyah? » et finalement « L'Expérience du Centre des Jésuites »