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Exemple:
Pour bien comprendre la nuance entre la prévalence et
l’incidence, imaginez un bain qui, par les miracles de la science,
ne peut déborder. Le bain est vide au départ et son
volume total correspond en quelque sorte à la population qui
pourrait se remplir d’eau (par exemple, le nombre de cm3).
On ouvre le robinet. Chaque goutte d’eau qui s’écoule (supposant
qu’une goutte d’eau correspond à 1 mm3)
correspond à un cas incident. La quantité d’eau qui
s’écoule du robinet à chaque instant (par exemple, par
seconde) correspond au taux d’incidence (instantané) mesuré
en litres d’eau par seconde. Au début, le débit de
cette eau sera rapide, et donc le taux d’incidence sera élevée.
Puis, le bain va commencer à se remplir. Il y a, à telle
heure (t1),
un certain nombre de litres d’eau dans le bain qui correspond au
« volume prévalent ». La proportion du volume total
du bain qu’occupe l’eau (« volume prévalent »)
correspond à la proportion de la prévalence. Plus le
« volume prévalent » sera important, plus le bain
sera plein, moins il y aura de gouttes d’eau incidentes car le débit
d’eau (taux d’incidence) devra diminuer car cette baignoire ne
peut déborder (la proportion de prévalence ne peut excéder
100%). Si les tuyaux se débouchent soudainement et que la
proportion de prévalence diminue à nouveau, il y aura
place pour un taux d’incidence élevé.
L’exemple
du bain est utilisé dans le livre de: Toma
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