Les peintres Bahaa Medkour (égyptien) et Ursula Schulz-Dorrnburg (allemande) organisent conjointement une exposition de photographies de monuments historiques où est traitée la relation entre le soleil et la vie d'une part et de celle entre la pierre et l'argile de l'autre.
L'exposition "Deux visages de l'éternité" présente les traits caractéristiques de l'art de Bahaa Medcour ; elle met en relief le dialogue entre la pierre et l'argile (chacun de ces deux éléments possédant des traits culturels bien distincts), qui illustre sa vision de l'esthétique.
Dans un mélange savant, Medcour dépeint la prestigieuse pyramide – construction de pierre la plus illustre et véritable incarnation d'une architecture éblouissante, de calculs astronomiques précis et de la foi – et l'argile et le foin des tombes de Nagaa Hamadi dans la haute Egypte avec ses couleurs vives et ses représentations folkloriques de l'immortalité, vraie obsession culturelle de l'Egypte prédynastique.