Séance d’ouverture de l’exposition consacrée à Dag Hammarskjöld

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Alexandrie, 28 avril 2005— Professeur Jan Hennigsson, directeur de l’Institut suédois d’Alexandrie a le premier pris la parole pour faire une présentation générale de Dag Hammarskjöld et dire quelle fut son action à l’ONU lorsqu’il en était le Secrétaire général.

Puis Dr. Ismail Serageldin a rappelé qui fut cet homme exceptionnel. Il fit des études universitaires particulièrement brillantes en économie, fit des haltes dans plusieurs grandes universités comme Oxford, Yale, Harvard ou l’Université Mc Gill au Canada. Il maîtrisait l’anglais, le français et l’allemand. Nommé Secrétaire général de l’ONU en 1953, il prit son rôle d’arbitre de la paix et d’empêcheur de la guerre fort à cœur et très au sérieux. Ainsi, il est à l’origine des négociations qui ont mis fin à la guerre de Corée, il joua un rôle clef dans la règlement des problèmes qui se posèrent alors au Moyen-Orient, la Palestine et la Crise de Suez à la suite de sa nationalisation par Nasser en 1956, etc. A l’occasion du centenaire de sa naissance, la Bibliotheca Alexandrina a voulu rendre hommage à cet homme qui s’impliqua de manière si exemplaire a continué Dr. Ismail dans la recherche et le maintien de la paix et de la justice internationale.

L’ambassadeur de Suède en Egypte son excellence M. Stig Elvemar prit à son tour la parole et fit une allocution pour saluer l’homme de dialogue que fut le Secrétaire général suédois en une époque marquée par la Guerre Froide et le manichéisme.

S’exprima ensuite son excellence M. l’ambassadeur Amin Shalaby qui fit une communication intitulée « Le pouvoir de la persuasion ; communauté internationale et diplomatie. Le patrimoine de Dag Hammarskjöld – Nostalgie pour une époque révolue ou enseignements pour des évolutions futures ? ». M. Amin Shalaby qui est par ailleurs l’auteur d’une biographie en langue arabe sur Dag Hammarskjöld (DH, sa vie et sa pensée) a montré qu’en ce précurseur de la notion politique et diplomatique de communauté internationale (au temps précisément ou le monde était coupé en deux) se tenait un visionnaire qui n’a jamais cessé de nourrir cette vision d’un monde global régi par le droit. L’avion qui menait Dag Hammarskjöld et la délégation de quinze personnes qui l’accompagnaient s’écrasa lors d’une visite de reconnaissance au Congo alors agité par des troubles, il n’y eut aucun survivant.

Cérémonie d’ouverture Dr. Ismail Serageldin


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