La première journée de la conférence BioVision Alexandrie 2006
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Alexandria – La conférence internationale « BioVision Alexandrie 2006 » a été inaugurée par Dr. Ismail Serageldin, directeur de la Bibliotheca Alexandrina et l’ensemble des invités de marque tels Dr. Ibrahim Badran, ex-ministre égyptien de la santé, Dr. Philippe Desmarescaux, président du Forum mondial des sciences de la vie et de BioVision (France), Dr. Mohammed Hassan, directeur exécutif du projet TWAS (Italie), M. Koji Omi, ex-ministre d’Etat à la science et à la politique technologique (Japon) et enfin M. Elias Zerhouni, directeur de l’Institut national de la santé (USA).
La séance inaugurale a commencé avec une allocution de M. Desmarescaux qui a insisté sur le fait que les sciences de la vie étaient parmi les plus sollicitées du vingt-et-unième siècle. Elles contribuent en effet au progrès de l’agriculture ou à la résolution de ses problèmes contemporains, à l’extraction de matériaux bruts et au défrichement des terres. C’est pourquoi a-t-il ajouté ces sciences devraient faire l’objet d’une très grande attention afin d’améliorer la vie dans son ensemble comme phénomène biologique.
M. Koji Omi a à la suite de M. Desmarescaux pris la parole pour expliquer quelle était la stratégie du Japon pour promouvoir les sciences de la vie et ce dans la volonté de concourir au développement durable dans le cadre d’un plan de cinq ans. M. Elias Zerhouni a quant à lui évoqué la globalisation scientifique et pris en exemple la conférence même pour illustrer ce dont il était question. Echanger les informations, maintenir un dialogue qui perdure entre spécialistes de différents pays. Dr. Hani Helal a parlé du rôle du gouvernement égyptien dans la promotion et le développement de la recherche scientifique en Egypte. Dr. Ibrahim Badran a quant à lui évoqué les grands bénéfices que l’on pouvait tirer des sciences de la vie pour développer le pays en particulier dans les domaines de la santé et de l’agroalimentaire. par Dr. Mohammed Hassan qui représentait l’Académie des sciences du tiers monde a déclaré que cette conférence était un exemple de la nécessité de relier pays du nord et pays du sud par des rencontres, des échanges et cela afin de combattre la misère, la famine et les épidémies. Pour finir Dr. Ismail Serageldin, directeur de la Bibliotheca Alexandrina, a fait une intervention sous forme de communication sur l’histoire des sciences en Egypte intitulée « Histoire des sciences en Egypte : de Imhotep à Zewail.
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