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Louis Grace en Séminaire à la BA

Alexandrie— Le Forum de Dialogue affilié à la BA, a organisé le samedi 17 novembre 2007, un séminaire intitulé « Les Conditions des Égyptiens durant deux Siècle », par le grand journaliste Louis Grace et présidé par Dr Yehia Halim Zaki, chef du Secteur Culturel et Académique de la BA.

Au début de son discours, Louis Grace a affirmé que les événements du 11 septembre au États-Unis ont ébranlé le système international et ont résulté des sévères attaques sur l’Islam, les musulmans et le Moyen Orient en général. Il a ajouté que les répercussions du 11 septembre sont similaires à celles de la conférence de Londres en 1840, quand les grandes forces de ce temps ont pris la décision d’éliminer le pouvoir de l’Etat Egyptien Moderne de Mohamed Ali.

Il a affirmé que l’Egypte, tout au long de 35 ans – du 1804 au 1840- a été la troisième force dans le monde, elle menaçait même l’Astana, la capitale de l’Empire Ottoman. L’Egypte avait la possibilité de devenir une grande force politique, économique et militaire.

Louis Grace a souligné que la convention de Londres de 1840, qu’a signée Mohamed Ali Pacha est similaire à la convention arabo-israélienne de Paix, signée par le défunt président Anwar Al-Sadat. Il a expliqué que l’Egypte en spécifique et le monde arabe en général ont été l’objet d’une conspiration de la part de l’Ouest et Israël, pour les garder sous la dominance des grandes forces.

La majorité des Egyptiens aujourd’hui vivent les mêmes circonstances qui ont suivies l’expédition française en 1798. En ce temps, le pays souffrait de l’ignorance, à titre d’exemple, Grace a mentionné « Le Projet de Combattre l’Analphabétisme », qui a eu lieu dans plusieurs pays alors l’analphabétisme ne fait qu’accroitre en Egypte.

Il a parlé également du retrait du rôle régional et culturel Egyptien, or l’Egypte répétait qu’elle est Om Al-Donia (Mère des Nations) sans reconnaître le progrès que les autres pays arabes ont réalisé. Il a ajouté que l’Egypte a joué le même rôle culturel joué par Paris, Londres et New York en 1955.

Il a mis l’accent sur l’importance de combattre la corruption, citant l’expérience Malaysienne comme exemple qui a réalisé sa renaissance en combattant la corruption sur tous les plans.

M. Louis Grace a conclu le séminaire en affirmant que la liberté d’expression commence à gagner de plus en plus de terrain en Egypte. Il a mentionné que malgré toutes cette obscurité, l’Egypte progresse lentement et que la BA doit continuer d’accueillir des experts et des spécialistes pour étudier les différentes questions qui préoccupe la société égyptienne.