La Conférence de l’Initiative de la Réforme Arabe traite de la Transformation Démocratique

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Alexandrie— La Conférence Annuelle de l’Initiative de la Réforme Arabe a eu lieu à la BA le Jeudi 8 mai 2008, en présence d’un grand nombre d’audience et des grandes figures de l’Egypte et du Monde arabe. Durant la conférence, a été lancé le rapport de la première Initiative Annelle de la Reforme Arabe. Le rapport est rédigé par une équipe de chercheurs venant de plusieurs pays Arabes, qui ont mené une recherche de terrain dans huit pays arabes dont : Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Arabie Saoudite et Yémen.

Le rapport reflète l’objectif de l’initiative qui consiste de promouvoir les compétences de la recherche arabe afin de souligner la perceptive de la reforme, et d’activer, développer les différents programmes de reforme dans la région. Certains parmi les participants ont critiqué le rapport qui a négligé de traiter du statu du dirigeant/ roi dans les pays arabes. Ce dernier jouit d’un pouvoir absolu et ne permet pas au peuple de s’exprimer librement. D’autres participants ont questionné l’exactitude des pourcentages de la réforme arabe, présentées dans le rapport.

Les participants ont traité également des difficultés qui ont entravé l’enquête des chercheurs en rédigeant le rapport. A titre d’exemple, l’équipe de la Jordanie, a fait face à des problèmes concernant l’accès à l’information, ce qui est le cas de tous les autres pays arabes. La loi assure l’accès à l’information, et pourtant certains croient que l’application de la loi, est une violation des secrets de l’Etat.

Les indicateurs de la démocratie dans le Monde arabe montre qu’il ya un petit degré de transformation démocratique qui s’opère dans les pays Arabes. Du côté positif, le rapport affirme un progrès inattendu dans les cadres constitutionnels et juridiques. Mais de l’autre côté, il souligne l’échec des pratiques démocratiques dans la région ce qui reflète le manque de confidence des gens en les institutions publiques. Or, il existe une unanimité parmi les gens en ce qui concerne la corruption répandue dans le secteur public.

Le rapport a souligné le mauvais traitement que reçoit l'opposition et les détenus politiques, le recours aux cours militaires ou de Sécurité d'État, et les grands budgets consacrés à la sécurité au lieu de l’enseignement et la santé.


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