Actions recommandées pour le développement en Afrique
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Alexandrie, 16 décembre 2004-
Les représentants de la société civile de cinq pays africains ont travaillé en collaboration avec des délégués et des commissaires de la communauté internationale durant trois jours de la consultation régionale de l’Afrique du nord qui a eu lieu à la Bibliotheca Alexandrina, du 14 au 16 décembre 2004. Les participants ont présenté la Commission pour l’Afrique en soumettant un compte rendu des solutions de développement dans le continent, ce compte rendu sera également soumis à l’attention des pays du G8 et de l’Union européenne (UE).
Le rapport commence par faire une peinture générale de la réalité politique et culturelle :
« Le monde actuel est un monde qui se transforme rapidement et dont l’avenir n’est que faiblement perceptible. L’ordre de l’après-guerre se fissure et exige une restructuration du Conseil de sécurité de l’ONU jusqu’aux institutions de Bretton Woods. La volonté politique de créer un nouveau multilatéralisme manque encore. L’Europe est occupée par la construction de son merveilleux édifice naissant et les Etats-Unis semblent avoir l’intention de poursuivre leur propre voie. La sagesse des architectes du système de l’après-guerre a besoin d’être reconsidérée alors que nous entrons dans le nouveau siècle. Nous reconnaissons notre commune humanité, mais nous répugnons à accepter les conséquences d’une tel point de vue. Il est certain que nous ne pouvons pas accepter que la moitié de l’humanité soit victime de malnutrition, mal logée, accablée par la maladie et gâchée par l’ignorance. »
Le compte rendu a insisté essentiellement sur les actions fondamentales dont on a pensé qu’elles pouvaient être effectivement conduites par les pays du G8 et l’Union européenne et qui constitueraient de profondes différences pour le développement de l’Afrique. Les recommandations qui ont été faites l’ont été concernant le développement économique, les conditions sociales et politiques du continent africain. La partie économique du rapport a discuté en détail des propositions aux problèmes du commerce, les droits d’auteur et les médicaments, l’ODA (Official Development Assistance), la dette africaine, les investissements étrangers et les transferts de technologie. Les propositions qui ont été faites en matière de développement social supposent de consentir à un soutien plus important dans les domaines de la santé et de l’éducation, l’établissement de programmes scientifiques et technologiques, de même qu’une promotion du rôle des bibliothèques et une amélioration de la connexion au réseau Internet. Encourageant, dans le domaine politique la transparence, la lucidité, la responsabilité, le pluralisme, la participation politique, l’Etat de droit et la libre circulation de l’information. Les participants ont mis la lumière sur les principes de bonne « gouvernance », d’intégration régionale, de promotion des programmes de drainage de l’eau, de même qu’ils ont reconnu le rôle des organisations non gouvernementales comme Un nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique et Leadership pour l’environnement et le développement, afin de renforcer les mécanismes de coopération et de suivi.
Les groupes de travail ont conclu leur compte rendu sur l’espérance :
« Nous sommes prêts à assumer notre part. Nous observons l’état de l’Afrique et insistons pour dire que cela doit s’améliorer. L’objectif n’est au-delà de nos possibilités. Il peut être accompli. Il doit être accompli. Il le sera. »