Intervention du ministres des affaires religieuses, M. Mahmoud Hamdi Zaqzouq
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Alexandrie, 25 juillet 2005—Le professeur Mahmoud Hamdi Zaqzouq, ministre des affaires religieuses et président du Conseil suprême des affaires islamiques a au moment d’entamer son intervention le 23 naturellement résolu de consacrer quelques minutes de silence pour rendre hommage aux victimes qui venaient d’être emportées par la triple explosion meurtrière de Charm Al Cheikh le matin même.
A la suite de quoi, il a commencé son intervention en mettant deux grandes problématiques en évidence : les défis intérieurs de l’Islam et les défis tournés vers le monde tel qu’il évolue actuellement.
Concernant les défis de l’intérieur, il a été question de sous-développement, de terrorisme et des méprises qui sont commises sur la ou les signification(s) de l’Islam ; constatant que le sous-développement ne se mesurait pas en termes de manque de moyens financiers mais en termes de sous-développement scientifique, intellectuelle, social politique et en termes d’absence ou d’affaissement des valeurs éthiques.
Quant aux défis qui relèvent des rapports de l’Islam avec le monde non-islamique et en particulier avec le monde occidental, M. Zaqzouq a déclaré que la peur de l’autre et l’attitude de repli sur soi-même qui pouvait aboutir ( et en fait aboutissait) sur la violence représentaient des luttes prioritaires. Pour lutter efficacement contre ces dérives, seule la connaissance scientifique et l’élévation du niveau global de la population (et premièrement la guerre qui doit être menée contre l’analphabétisme, lequel fait des ravages en Egypte) sont capables de renverser les tendances actuelles ainsi que la maîtrise des technologies modernes.
En conclusion, M. Zaqzouq a affirmé que le but de tout musulman était une existence saine et apaisée, que le développement a été aux sources de cette religion qui d’emblée en intégrant et synthétisant des éléments nombreux et multiformes a édifié très tôt une grande culture littéraire et scientifique.