Bibliotheca Alexandrina, bibliothèque numérique pour le Proche-Orient
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Alexandrie, 17 janvier 2006— Tout au long de cette journée, la manifestation qui se tient actuellement à la Bibliotheca Alexandrina autour du numérique et de ses possibles et multiples applications dans le domaine des télécommunications et des bibliothèques. Les unes étant un moyen de communication et les secondes étant des lieux de savoir et d’échange. Ainsi une première séance s’est déroulée de 10 h 00 à 10 h 50 avec cette problématique « Evolution de l’infrastructure des télécoms en Egypte : encourager la numérisation des informations ». Cette séance a vu Dr. Amr Badrawy, conseiller au ministère de la communication et des technologies de l’information s’exprimer.
Ce dernier a en effet déclaré qu’une évolution continuelle du niveau technologique et infrastructurel des télécommunications était remarquable en Egypte depuis une vingtaine d’années mais surtout ces dix dernières années, pendant lesquelles on a assisté au niveau mondial à une progression d’une rapidité stupéfiante. Par ailleurs, la numérisation des données prenait de plus en plus un tour systématique et organisé.
Lors de la seconde séance qui a eu lieu de 11 h 00 à 13 h 00 a rassemblé les trois personnalités suivantes : Dr. John Cage directeur de recherche et vice-président du Département de la recherche à Sun Microsystems, entreprise américaine d"informatique de réseau, Dr. Hicham Al Chérif, responsable en Egypte de plusieurs organisations de technologies de l’information et enfin Dr. Ismail Serageldin, directeur de la Bibliotheca Alexandrina, la premier s’est exprimé dans le cadre d’une communication sur les tentatives multiples de bibliothèques numériques au Proche-Orient, intervention qui a été suivie par le propos de Dr. Ismail Serageldin.
La diffusion des connaissances, assurée traditionnellement par l’imprimé, mais aussi par la communication orale, passent aujourd’hui par de nouveaux outils numériques qui tentent parfois de mimer avec plus ou moins de bonheur, les médias classiques. On sait par exemple que le livre électronique peine à trouver son public, mais que dorénavant les textes savants ou spécialisés se transmettent essentiellement par l’intermédiaire du réseau.
John Cage a particulièrement insisté sur le fait que la pleine utilisation des nouvelles technologies (qui font par ailleurs l’objet de tant de débats notamment au niveau des implications éthiques et culturelles de telles transformations) pour développer l’écrit numérisé ainsi que les pratiques collectives de production et d’appropriation de textes numériques en réseau constituait pour une institution culturelle de l’importance d’une bibliothèque nationale, régionale ou internationale un atout majeur. La bibliothèque numérique représente donc un lieu privilégié des pratiques culturelles sur l’Internet, car le dispositif incite à se comporter à la fois en acteur, en observateur et en commentateur de sa propre activité par l’interaction, etc.,
Dr. Serageldin a quant à lui fait une présentation générale des activités notamment numériques de la Bibliotheca Alexandrina.