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Ces résultats nous
paraissent de bonne augure puisque ces données concernent l’utilisation des
services courants psychosociaux et des services de santé mentale. Il est
convenu que pour affirmer que l’utilisation des services de santé est
équitable, il faut qu’elle le soit en fonction des besoins des individus et
non d’autres considérations politiques, ethniques, financières, etc. Les
personnes les plus défavorisées ayant une incidence plus importante de
problèmes de santé, notamment de santé mentale, la situation québécoise
quant à l’utilisation des CLSC nous paraît équitable et allant dans le sens
d’une contribution à la réduction des inégalités de santé. Malheureusement,
cette réduction que nous souhaitons ne doit pas son « salut » au seul
système de santé, ainsi que nous l’avançons tout au long de ce document.
Source : Philibert, M., et al., Les services locaux rejoignent-ils les
groupes défavorisés au Québec ? 2002, INSPQ: Québec. p. |